Hommages

Nous perdons un remarquable parolier, l’auteur de chansons qui appartiennent désormais à notre patrimoine commun, un artiste à qui bien des grands noms du music-hall ont dû quelques-uns de leurs plus beaux succès.Jean-Jacques Aillagon. Ministre de la Culture.

Dréjac, c’était pour tous l’auteur absolu, parfait, idéal, le rêve des compositeurs, un de ces rares paroliers qu’on avait envie d’appeler poète, dut-ce sa légendaire pudeur en souffrir, car ce créateur toujours inspiré se doublait comme par hasard d’un homme simple, droit, tout simplement humain.
C’est cette grâce, cette écoute du monde, cette attention de l’autre, qui faisaient le succès, presque le secret de ses chansons : populaire mais ô grand jamais vulgaire, délicat mais toujours juste, extraordinairement soucieux du mot et de l’idée, donc de la beauté du style, il épousait avec délicatesse son époque comme seuls savaient le faire des grands : de manière d’autant plus universelle qu’elle était intemporelle.Laurent Petit Girard. Compositeur. Ancien président de la SACEM.

Vous êtes, je crois, le seul auteur à pouvoir aborder tous les genres, du précieux au familier, du poétique au spectaculaire. Votre style s’est affirmé́, affiné avec les années, et vous êtes ainsi parvenu à̀ cette maîtrise qui fait de vos couplets un travail d’orfèvre.Jacques Canetti, célèbre producteur de Brel et Brassens.

Cet homme était à la fois d’une grande simplicité dans ses relations avec les autres et possédait un talent qui a été rapidement reconnu dans sa profession. Poète, sachant nous faire vivre des histoires merveilleuses qui parlaient avant tout à nos cœurs, à nos sentiments, mettant chaque fois en scène la vie et souvent la joie de vivre.Jacques Martin. Maire de Nogent-sur-Marne.

Ses succès reflètent une époque heureuse et donnent aussi la mesure du talent de cet extraordinaire auteur interprète.Michel Destot. Ancien Maire de Grenoble, député de l’Isère.

En plus de son talent, de son immense réussite artistique, Jean Dréjac était aussi un homme au cœur généreux.Julien Lauprête. Ancien président du Secours populaire français.

Jean Dréjac était un ami de près de quarante ans dont j’ai pu apprécier les remarquables qualités professionnelles et la réelle valeur humaine. Il savait
avoir pour chacun un mot aimable et une attention toute particulière. Il avait un réel charisme et un rayonnement réconfortant. Nous perdons avec lui un grand auteur compositeur et un homme de cœur.Roland Hubert. Producteur de spectacle.

Sans parler du véritable et grand créateur qu’il était, je l’ai toujours sincèrement estimé comme homme pour son absence de petitesses et pour l’entière sincérité de ses opinions. C’était un Monsieur.Michel Rivgauche. Auteur de chansons.

Nous perdons un ami de la Chanson dont la trace lumineuse et persistante restera
longtemps dans le ciel.Yves Duteil. Auteur-compositeur-interprète.

J’ai eu la chance de le recevoir plusieurs fois dans mes émissions. Tous, nous admirions son talent, sa poésie, faite d’amour et d’humour, ses chansons vivront toujours.Jacqueline Joubert. Ancienne productrice de télévision.

Il possédait un talent d’écriture comme on n’en trouve plus guère aujourd’hui.Jacques Pessis. Journaliste, producteur.

Auteur populaire, s’il en est,, ses chansons ont fait chanter plusieurs générations. Nul doute qu’elles continueront à nourrir la convivialité et la fête.Patrick Le Hyarick. Ancien directeur de L’Humanité.

En 1956, Edith Piaf écrit, L’Homme à la moto. Dès lors Dréjac devient un des personnages centraux de la chanson française écrivant des textes qui alternent l’hédonisme et la mélancolie, la fantaisie et une sentimentalité discrète.Bertrand Dicale. Journaliste.

Il est des hommes qui semblent incapables de la moindre méchanceté. Pour la plupart, ce n’est hélas qu’une impression fallacieuse, pour certains -les plus rares-, c’est un évident et merveilleux constat.Jean Dréjac faisait partie de ceux-là. Il suffisait de croiser une fois son regard pour savoir que cet homme-là, c’était du bon grain, du bon pain, un vrai vivant généreux, étranger aux mesquineries ordinaires et aux anathèmes que les « gens du métier » jettent si souvent sur leurs semblables. Ainsi était Jean, des yeux à l’âme, de la moelle au cœur…Au-delà des centaines de vers qui chantent dans notre souvenir, l’homme que tu étais m’impressionne…Claude Lemesle. Ancien président de la SACEM.

Nous t’aimions pour ta fidélité, ta droiture, ton respect des autres, ainsi que pour la sincérité de tes engagements, ta perception créative, l’élégance de ton écriture et ce rire si franc et chaleureux qui éclairait d’amitié chacune de nos rencontres. Tu nous laisses en héritage une œuvre inoubliable, riche d’observations, d’humour et de convictions, tel un témoin de son temps à l’affût de l’insolite, de la vérité, du partage émotionnel et du romantisme, dans l’existence du quotidien…Jacques Demarny. Auteur de chanson. Ancien président de la SACEM.

Avec Jean ce fut le coup de foudre artistique et longtemps je fus habillé sur mesure "chez Dréjac", le parolier protée qui passait aussi facilement d'Annie Cordy à Yves Montand et de Reggiani à Distel. Au fil du temps nos succès communs devinrent plus rares mais jamais l'estime et l'amitié ne faiblirent, ce n'est pas un lieu commun de le dire. Tu nous manques, Jean...Marcel Amont. Interprète.